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I fly away

5 mai 2005

Ecriture

Il est 7h du matin, dans un vieil appart paumé d’une ville inconnue, une jeune fille s’éveille. Ses cheveux blonds et bouclés s’emmêlent sur son visage reposant sur un oreiller miteux. Ses yeux verts s’entrouvrent pour regarder les lettres rouges de son réveil posé sur sa table de nuit. Elle soupire et se lève lentement, encore dans plongée dans son sommeil. Elle porte un long tee-shirt gris ample. Elle se dirige vers la fenêtre et ouvre les volets. Elle sent les rayons du soleil la réchauffer. Elle savoure ce moment de calme. Dehors tout le monde s’éveille aussi, les fenêtres s’éclairent et de petites ombres remuent. Lauraï reste là, accoudée à sa fenêtre. Elle laisse ses pensées remuer dans sa tête. « peut-être qu’elles se réveillent aussi » Ce « elles » l’obsède depuis ses 8 ans. Depuis la mort de ses parents et son entrée dans un foyer. Ce « elles » désigne ses deux sœurs : Leila et Tiphaine. Toutes les trois étaient par le plus grand des hasards, un 15 juin mais à intervalles différentes. Séparées il y a dix ans, le jour de leurs 3 anniversaires. Les policiers étaient arrivés annonçant la mort de leurs géniteurs et les avaient placées dans des familles différentes. Laurai baisse la tête laissant tomber sur ses yeux ses longs cheveux. Une larme atterrie sur ses lèvres. Face à la tristesse, la jeune fille quitte la fenêtre. Se dirigeant vers la cuisine pour entamer son petit-déjeuner même si la faim n’est pas au rendez-vous. D’ordinaire, elle évite d’y penser mais aujourd’hui c’était inévitable : aujourd’hui elle a 18 ans. Aujourd’hui est le jour de son anniversaire. Jour funeste n’ayant que de la douleur à ses yeux. Qui pourrait la contredire. Changement de décors, on se trouve maintenant dans une maison luxueuse. La chambre est en désordre et les couleurs sont vives : murs blancs aux posters divers, lit à couette rouge et oreiller bleu. Une adolescente dort profondément la tête sous l’oreiller, ses mains sur les extrémités. La pièce est sombre. La porte s’ouvre et laisse entrer une femme dans la quarantaine avançant silencieusement. Elle marche doucement, se dirigeant vers sa fille. Elle ouvre les volets et dit calmement : -Il est dix heure ma chérie, il faut se lever. La jeune fille ne bouge pas. La mère s’assoit et lui secoue gentiment l’épaule. -mmmm, j’arrive! Finit-elle par répondre. La mère sourie et s’en va. Tiphaine finit par se lever et d’un pas peu gracieux se dirige vers la cuisine. Elle y retrouve sa mère et son père. Ses cheveux bruns sont emmêlés et plusieurs mèches couvrent son visage. Elle embrasse ses parents et commence son petit-déjeuner. Un sourire heureux traîne sur le visage des deux adultes. -Bon Anniversaire ma chérie !!s’exclamèrent-ils en même temps heureux de leur « effet de surprise ». Tiphaine frémit à leurs paroles mais enchaîna un sourire forcé pour le cacher. -On t‘a préparé une surprise, tu vas voir elle…. Mais Tiphaine ne les écoute plus, elle est plongée dans ses souvenirs et se contente de sourire. Les parents ne remarquant rien continuent de s’exclamer, persuadés de son bonheur. A l’intérieur d’elle-même, elle tremble et retient ses larmes. Ce jour affreux défile sous ses yeux. Ce jour qu’elle souhaite oublier. Sa vie s’est mise sur pause ce jour-là, elle le sait. C’était lors de l’anniversaire de ses 6 ans. Elle et ses deux grandes sœurs, dont c’était aussi l’anniversaire, attendaient à la fenêtre avec impatience le retour de leurs parents ainsi que leurs cadeaux respectifs. Seulement elles ne virent jamais arriver leurs parents, mort dans un accident de voiture. Tiphaine fut placée dans une famille d’accueil aisée et n’entendit plus jamais parler de ses sœurs. -Tiphaine, ma chérie ?appela sa mère. Elle lui sourit. -Ca ne va pas ? tu ne dit rien depuis tout à l’heure, lui demande sa mère. -Non, non tout va bien maman, je vais me préparer, merci beaucoup, j’ouvrirai votre cadeau après, répondit Tiphaine rapidement Elle partit d’un pas pressé dans sa chambre. Sa porte fermée, les larmes coulèrent le long de ses joues. Elle les essuya d’une main, hoquetant. Se reprenant, elle fixa son esprit sur le choix de ses habits d’aujourd’hui. Cette fois si c’est une chambre d’étudiante. Plusieurs photos éparpillées servent de décors à la pièce. Les personnes prises en photo sont sérieuses, elles posent et ressemblent aux modèles des magazines. La pièce est vide, seuls une valise, des cours et lit l’encombre. Les draps bleus du lit remuent et on voit une tête de jeune fille s’élever et s’étirer avec lenteur. Elle se lève avec entrain et tire les rideaux laissant entrer la lumière dans la pièce. Ces cheveux sont court et d’un rouge criard. Elle est vêtue nuisette de la même nuance. Elle sort de sa chambre munie de sa trousse de toilette pour arriver aux salles de bains du dortoir féminin. Ses pas résonnent le long du couloir. Elle entre dans une des 10 douches de l’internat et savoure la chance de pouvoir se doucher avec l’eau chaude. L’eau coule le long de son corps et Leila se laisse porter par son esprit. Son anniversaire. Leurs anniversaires. Ce jours. Cette soirée. Elle commence à trembler, en elle on lutte. On lutte pour oublier. Pour effacer ce moment de sa mémoire. Les larmes se mêlent à l’eau de la douche. Leila arrête l’eau et s’accroupie dans la cabine de douche. Le carrelage est froid mais elle ne peut se lever. Son passé la rattrape à chaque fois, chaque années, le même jours. Tremblante elle pose sa tête sur ses genoux replier contre elle. Elle reste là un moment, entre rêve et torpeur puis finit par se lever difficilement en s’appuyant sur les parois. D’un mouvement mécanique, elle prend sa serviette et l’enroule autour de son corps. Quittant la salle d’eau commune elle prend le chemin de sa chambre. Des petits hoquets troublent le silence de sa marche dans le couloir. Fermant la porte, elle s’habille sans réflexion et après avoir pris ses affaires de cours, Leila se dirige vers le réfectoire. La salle est presque vide et la jeune fille entame son café sans bruit, plongée dans son souvenir vieux de10 ans. Les alarmes des voitures résonnent dans sa tête. Le visage attristé du vieux policier chargé de leur informer la mort de ses parents. Sa tristesse. Le visage de ses jeunes sœurs. Elle s’était jurée ce jours-là que plus jamais elle ne vivrait ça. Elle ne sentait pas capable de prendre la place de sa mère, de réconforter ses jeunes sœurs. Non elle refusait de porter un poids quelconque sur ses épaules. Elle voulait vivre sans attache.
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5 mai 2005

Des fois je me demande si la vie vaut le coup ou

Des fois je me demande si la vie vaut le coup ou si tout le monde a véritablement une place. si j'ai une place. Si je suis faite pour respirer. Est-ce normal de ce sentir diviser en 2. Un coté totalement opposé a l'autre: je voudrai être quelqu'un d'autre et en mm temps moi... Est-ce dur de partir de sa propre volonté, c'est lache mais pourtant pas vraiment. La vie ne devrait me poser de question, pourquoi es-que je n'arrive à etre moi-mm, a etre fiere de ce que je suis. Je ne sais pas. Mes émotions possent du coq à l'ane sent que je sache comment...
22 avril 2005

Traduction de "You and me song" de the wanadies

Always when we fight I try to make you laugh Til everything's forgotten I know you hate that Ba ba da da ba ba ba ba (2x) Always when we fight I kiss you once or twice And everything's forgotten I know you hate that I love you Sunday sun The week's not yet begun And everything is quiet And it's always... You and me always, and forever You and me always, and forever Ba ba ba ba da ba, it was always You and me always. . You tell me I'm a real man And try to look impressed Not very convincing But you know I love it Now we watch TV Til we fall asleep Not very exciting But it's you and... Me and we'll always be together You and me always, and forever Ba ba ba ba da ba, it was always... You and me always, and forever You and me always, and forever Ba ba ba ba da ba, it was always... You and me always, and forever You and me always, and forever Ba ba ba ba da ba ba... . Traduction: A chaque fois que nous nous disputons, J'essaie de te faire rire Jusqu'à ce que tout soit oublié Je sais que tu déteste ça Ba ba da da ba ba ba ba (2x) A chaque fois que nous nous disputons Je t'embrasse une ou deux fois Et tout est oublié Je sais que tu déteste ça Je t'aime soleil du dimanche La semaine n'a pas encore commencé Et tout est calme Et c'est toujours... Toi et moi toujours, et pour toujours Toi et moi toujours, et pour toujours Ba ba ba ba da ba, et c'était toujours Toi et moi toujours... Tu me dis que je suis un homme Et prends l'air impressionné Pas vraiment convaincant Mais tu sais que j'aime ça Maintenant on regarde la télé Jusqu'à s'endormir Pas vraiment excitant Mais c'est toi et... Moi et nous serons toujours ensemble Toi et moi toujours, et pour toujours Ba ba ba ba da ba, et c'était toujours Toi et moi toujours, et pour toujours Toi et moi toujours, et pour toujours Ba ba ba ba da ba, et c'était toujours Toi et moi toujours, et pour toujours Toi et moi toujours, et pour toujours Ba ba ba ba da ba ba... .
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